LBR Structure

Notre histoire

Maxime et Sandy Aubert, fondateurs de LBR Structure

Origine

C’est une rencontre sur le Parc de Disneyland Paris qui fut à l’origine de la vocation de notre père, Patrice Aubert, il y a plus de 25 ans. 

À cette époque, il existe une forte demande dans la location de tentes et de chapiteaux. Notre père, avec l’aide de notre mère Laure, a alors décidé de répondre à ce besoin en créant une entreprise spécialisée dans ce secteur.  Dès que notre âge l’a permis, nous l’avons rejoint dans ses activités et avons énormément appris de lui. Il n’y a pas meilleure école que celle du terrain. Nous avons depuis continué cette aventure à ses côtés puis avons développé une nouvelle entreprise pour aller encore plus loin : fabriquer nous-mêmes nos tentes, chapiteaux et entrepôts de stockage.

Créée à l’aube de l’an 2000, notre société LBR Structure est spécialisée dans la fabrication de chapiteaux, tentes et structures, dédiés au secteur l’évènementiel comme à celui de l’industrie. Dans cette optique, nous ne proposons en aucun cas de la location de matériel. Un choix mûrement réfléchi car dès sa création, le souhait de notre société était d’apporter de nouvelles solutions aux loueurs de structures. Afin d’atteindre cet objectif, nous nous sommes lancés dans le développement de produits encore plus simple d’utilisation et plus résistants que ceux qui existaient alors sur le marché.

LBR Structure est avant tout une maison familiale créée et composée par la famille Aubert. Une spécificité inscrite dans l’ADN et dans les principes de fonctionnement de l’entreprise, que nous tenons à conserver pour garder une dimension humaine.

Depuis sa création, l’entreprise repose sur la transmission du savoir et de la passion de parents à enfants. La fabrication de structures est un domaine spécifique dans lequel chaque membre de la famille évolue. 

Un mode de fonctionnement qui, aujourd’hui, permet à chacun de bénéficier d’une expérience solide et d’un regard aiguisé sur le développement des produits proposés à la vente.

Culture

Le chapiteau, ça date pas d’hier !

Réception, mariage, stockage, guinguette… Le chapiteau fait, aujourd’hui, figure d’outil commun, de matériel indispensable au monde de l’évènementiel et de l’entreprise. Mais avant de s’approprier cette image d’objet pratique, le chapiteau reste l’emblème du cirque. Près de deux-cents ans après l’apparition de ses grandes toiles blanches, un numéro de lanceur de couteau ou de voltige s’apprécient toujours sous un chapiteau.

Les Etats-Unis, pionniers des tentes et canvas

L’usage de tente, ou de canvas, est une trouvaille américaine qui éclot aux alentours de 1820-1830. Alors que pionniers et voyageurs parcourent le pays à la recherche de la bonne fortune, tentes et chevaux sont des accessoires indispensables à leur quête. Au-delà des communautés traditionnelles, armée et main-d’œuvre des grands chantiers (réalisation du chemin de fer sur près de 15 000 kilomètres, entre 1820 et 1850), utilisent aussi la tente comme habitat.

A cette époque, on trouve également des canvas à la capacité d’hébergement de 1000 personnes. Des abris si vastes, qu’ils permettent l’émergence de réelles cités provisoires avec dortoirs, réfectoires, cuisine, lieux de culte et même des hopitaux.

Quand le cirque s’approprie le chapiteau

Dans l’histoire de l’humanité, la tente est l’expression du nomadisme, de l’anti-sédentarité. La clef pour échapper aux institutions et aux réglementations, un symbole de liberté et d’aventure. C’est donc tout naturellement, que le monde du cirque s’empare de cette architecture mobile dès le XIXème siècle.

En 1825, lorsqu’il plante son mât dans un pré et qu’il assemble ses pans de toile en forme de cône, l’américain Joshua Purdy Brown n’imagine pas la portée de l’invention qu’il vient de créer. D’ordinaire cantonnées au confort des murs et des charpentes de bois, les performances artistiques sont désormais itinérantes. L’entrepreneur américain sera le premier à déplacer le cirque d’un édifice solide et permanent, à une grande tente de toile mobile. S’il assume la fragilité de son invention, il revendique son faible encombrement matériel et sa simplicité de montage qui permettent de voyager à moindres frais.

Ce nouvel aspect architectural découle de la singularité du spectacle proposé par l’Américain. Il est le premier à présenter un cortège entier d’animaux exotiques, notamment des éléphants. Une spécificité qui pousse Brown à voyager pour présenter ses numéros uniques, bien loin des productions européennes et de leurs numéros traditionnels (jongleurs, acrobates, clown, etc…). La prolifération de villes nouvelles sur un territoire immense, entre lesquelles il fallait se déplacer, conduit à l’apparition du chapiteau. Son arrivée coïncide à l’explosion du cirque américain, mais aussi à celle de la population américaine. Les immigrés qui construisent le pays sont avides de divertissement pour s’échapper d’un quotidien morose fait de travail et d’assistance à la messe dominicale.

On estime qu’au milieu du XIXème siècle, près de trente cirques traversent le pays d’Est en Ouest, du Nord au Sud, empruntant les routes pour présenter leurs numéros dans toutes les villes des Etats-unis.

La révolution Barnum

Personnage hors norme, P.T. Barnum avait commencé sa carrière d’entrepreneur du spectacle en exhibant une femme qu’il prétendait être la nourrice de George Washington. A New-York, il avait développé un établissement où se mêlaient parc zoologique, musée ethnographique et galerie de monstres. On pouvait y apercevoir la femme la plus grosse du monde et même une sirène venue tout droit des îles Fidji.

En 1871, l’imprésario Phineas Taylor Barnum voit sa côte de popularité chutée. Il reçoit alors un étrange courrier d’un dénommé William Cameron Coup. Associé à Dan Costello, un acrobate qui avait créé sa propre entreprise de spectacle, il lui propose de s’associer à un projet dont ils avaient eu l’idée : un cirque doté de deux pistes et dont la caravane voyagerait en train : la P.T. Barnum’s Great Travelling Worlds’ Fair.

Une véritable foire itinérante, où se croiserait animaux exotiques, acrobates et bizarreries et qui voyagerait de ville en ville par les voies de chemin de fer.

Un concept qui permettrait de joindre des villes très distantes en une nuit et, en l’absence de limitation de poids et d’encombrement pour le matériel, de concevoir des spectacles d’ampleur gigantesque.

Barnum accepte et les trois hommes inventent un nouveau cirque où, animaux, interprètes et musée des singularités se produiront sur deux pistes distinctes.

En 1872, Coup effectuera son premier voyage avec « Le Musée de Barnum, la Ménagerie et le Cirque ». Une nouvelle formule qui fait un tabac auprès du public, notamment grâce aux présentations publiques de personnes souffrantes de maladies rares ou de difformités génétiques.

C’est en 1881, qu’un troisième anneau, sous un troisième chapiteau sera ajouté.  Rapidement, un cirque de sept anneaux fera le tour du pays et propulsera le cirque comme la forme la plus populaire de divertissement à travers le continent. Le public, toujours plus nombreux, mènera à l’installation de plus grandes tentes, où les spectateurs verront de moins en moins bien. Remplaçant l’intérêt du divertissement et de l’art à celui d’assister à un spectacle énorme. Un aspect unique, toujours d’actualité dans le divertissement américain.

L’arrivée du chapiteau en Europe, un bouleversement

Lorsqu’elle commence à être popularisée en Europe, au début du XXème siècle, l’invention de Joshua Purdy Brown fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde circassien. Le chapiteau se pose comme un défi aux principes fondateurs du cirque moderne. Enveloppant les performances artistiques dans des cocons de pierre, le cirque européen privilégie jusqu’ alors la stabilité, à la multiplication des déplacements.

La présence d’une troupe dans une ville, durant de longues périodes, permet de répéter chaque jour de nouvelles prouesses et de former les jeunes générations.

Pendant ces longs séjours, les artistes dorment à l’hôtel et se rendent au cirque pour répéter leurs numéros.

Jusqu’à l’apparition du chapiteau, ces troupes ambulantes ne sont pas coutumières des joies de la roulotte, de la caravane ou du chemin de fer. Leurs itinérances sont d’ordinaire codifiées grâce à une cartographie simplifiée : les dizaines de cirques stables qui jalonnent l’Occident, sont autant d’étapes.

Avec le chapiteau, les troupes passent brusquement de l’ancrage, du lien durable à la parenthèse éphémère. Il apporte l’indépendance et la liberté. Grâce à son système de montage, il permet à la troupe d’éviter les déconvenues financières. Si, une ville dans laquelle le convoi devait s’arrêter est frappé par un incendie ou un autre drame, les gens n’ont pas le cœur à se divertir. Une perte d’argent pour le cirque. Le chapiteau permet alors, de modifier l’itinéraire. Dorénavant, on peut perdre un jour ou deux en s’éloignant de l’épicentre de la catastrophe et reprendre la tournée dans une autre ville, ou une autre région.

Le chapiteau induit une rapidité de mouvement et transforme le cirque européen du XXème siècle, en un archétype de vitesse et d’efficacité. Désormais, ce sont des cités de toiles qui se déplacent, avec bagages et matériels d’installations. De véritables petites armées bien entraînées et rompues aux difficultés de l’exercice.

Bibliographie :

Livres :

  • Architecture du cirque, des origines à nos jours. Christian Dupavillon. Editions : Le Moniteur. 2001
  • Une histoire du cirque. Pascal Jacob. Editions : Bbibliothèque nationale de France. 2016

Sites Internet :

  • http://cirque-cnac.bnf.fr/fr/chapiteau-et-itinerance2
  • http://lacomediedeclermont.com/saison2015-2016/wp-content/uploads/2015/07/DP-Cirque.pdf
  • https://www.books.fr/le-cirque-aussi-a-une-histoire/